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Le Réseau de Centres Educatifs Interculturels Bilingues (R-CECIB) Ambayata a organisé des ateliers participatifs avec les parents d’élèves, les enseignants, les élèves et les autorités communautaires afin de réaliser un diagnostic du problème relevé par tous : le manque de préservation de l’écosystème, de ses habitats naturels, de sa faune et sa flore locales qui mènent à l’extinction d’espèces locales et provoque la sécheresse du sol par le manque d’utilisation d’espèces locales adaptées. Ce manque est fondé sur plusieurs facteurs :

  • Faible enseignement scolaire portants sur la protection du milieu naturel,
  • Manque de connaissance et d’utilisation de fermes avec des espèces locales,
  • Faible niveau de formation des acteurs éducatifs sur le milieu naturel,
  • Infrastructures insuffisantes pour mettre en place une ferme éducative,
  • Manque de laboratoires, d’étables, etc. pour apprendre aux élèves à cuktiver et élever les espèces locales.

La faible dotation gouvernementale pour la protection du milieu naturel et notamment la mise en place de fermes édu-productives ainsi que la dévalorisation injuste à laquelle l’éducation interculturelle bilingue doit faire face de la part de l’Etat sont des facteurs qui rendent difficile la mise en place d’un enseignement de qualité sur le thème de la préservation de l’écosystème.

 

Par ailleurs, les centres éducatifs interculturels bilingues se trouvent dans des zones éloignées des villes où vit une population autochtone qui souhaite protéger l’écosystème. Cet éloignement est trop souvent synonyme d’oubli de la part des autorités. Cet état de fait doit changer.

 

La préservation du milieu naturel demande la mise en place d’une infrastructure adéquate, avec des salles de classes adaptées, des laboratoires, des étables, etc. pour que les élèves puissent apprendre efficacement.

 

Dans ce contexte, il est nécessaire et urgent de créer une ferme édu-productive avec des espèces natives de la zone pour garantir une éducation de qualité sur ce thème aux élèves du Réseau Ambayata, car la préservation de la Pacha Mama fait partie de leur culture, de leurs droits, comme il est mentionné dans l’ « Agenda Minima de la Niñez y Adolesencia Indigena ».

L'association Mashikuna est partie prenante de ce projet et tente actuellement de réunir des fonds pour la construction de la ferme.
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